26 février 2008
Océan-Mer
A un moment donné, il faut bien se lancer, sans élan, comme si c'était le moment. Capituler.
Les
images qui me collent à la peau, ce sont celles-là. Elles n'ont pas
d'autre point commun que leur justesse. Elles tiennent de justesse.
Elles sont justes pour moi. Elle ne vallent rien parce qu'elles ne
m'appartiennent plus.
Pour commencer la visite, je joue le jeu et
propose une petite série d'embruns. Les lèvres qui creusent, la peau
dure et le sel sur les lèvres?
- Quelquefois je me demande ce que nous sommes en train d'attendre.
Silence.
- Qu'il soit trop tard, Madame
Alessandro Baricco, Océan Mer
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