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JULIEN MIGNOT — PHOTOGRAPHE
11 avril 2008

Panoramas #11-Morlaix

A Morlaix il y a des exilés du Truskel qui reviennent au pays depuis 11 ans et se démènent (la même bande qui récidive) pour faire bouger cette enclave Bretonne. Pour moi c'était le baptême avec le TSUGI crew.
Comme tout commence par un warm-up, je prends l'option train raté (mais sereinement, sans courir, au ralentit). Je ne retrouve donc pas la team TSUGI à Montparnasse. Par dépis je  mange avec mordant et panache sur un giant au coin du quai en attendant le train suivant. Je débarque à Morlaix en TER. Le soleil était bien là, 15 km avant. Là non. Mais c'est normal : Gilles le runner m'apprend que la bruine tombe à 19h. Il est 18h50.

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Je rejoins la team au Tempo. Bar-QG sur le port. Le dance floor peuplés d'autochtones bien plus chaud que nombreux (mais ne juge-t-on pas un public à sa qualité?) s'impatiente un peu. C'est Luz qui ouvre le bal. L'ambiance Wart (du nom de l'association éponyme qui organise le festival) à mort. Kiss the Girl et AB s'y collent ensuite. Une frénésie nous transporte au point de se demander si les Beattles ne jouent pas les Beegees : - Patron, une autre. Le dancefloor est dehors mais l'attention à l'interieur. Saleté de loi pour les fumeurs...

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Soirée fraîche (très fraîche), toujours pour les fumeurs, la pose clope au Coatélan est un suplice. Même les nons fumeurs doivent trouver des solutions de chauffage d'appoint. L'option B c'est de soigner ses bronche au grand air : Rafale. Dément. La claque des kids de Rise.

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Ensuite c'est un peu flou. J'ai dansé sur Brodinski, je me souviens, sisi. Ensuite ce fut le gîte avec tanguage nocturne dans 90 cm de lit. La bière 1/moi 0.

 

L'avantage quand on cherche à rencontrer les stars du festival à Morlaix, c'est qu'on peut très vite les repérer. Non, ne cherchez pas l'amas globuleux de groupies à frange ou bien de fluokids énervés. Cherchez plutôt un slim, un blouson en fourrure et une casquette rose. Vous aurez toutes les chances de tomber sur les Naives New Beaters. C'est un exemple évidemment. Une autre possibilité, c'est d'attendre de voir passer un baggie caché dans un sweat capuche qui descend d'un tour bus aux vitres fumées au détour de la plus grande arterre de Morlaix fréquenté ce samedi après-midi par autant de pelerins qu'on peut en trouver un 15 août  avenue Kleber, vous avez ainsi aperçu Method Man (ou Redman, l'enquête est en cours) qui n'a pas compris que Morlaix n'était pas à Paris ce que le Bronx est à New-York. Ces ambiances américaines me mettent en appétit. Ce sera un américain version sandwich au "Mord l'Express". Petit conseil gastronomique : acharnez vous plutôt sur le fumé. Parole d'Alba, j'ai validé !

 

La suite c'est une sieste et une entrée en fanfare dans le parc des expos avec l'équipe qui s'est étoffée : direction le bar en attendant le début du live des Naive. Ils sont à la ville comme à la campagne, la scène est grande mais le public parfait.

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Effusion avant le live des BB Brunes. Merde j'ai eu le "Ouh ouh" de dis-moi dans la tête toute la soirée. Belle rencontre avec Deezer alias Manu le Malin. Portrait au coin des loges plutôt réussit. Le reste m'échappe un peu parce que les bulles du jour remplacent les bulles d'hier. L'apparence -et l'honneur- est sauf, c'est l'essentiel. J'arrive encore à enchaîner un ou deux portraits à la volée (Goose and Co.). 3 shoots et 2 minutes chrono. -VOIR ALBUM PORTRAITS-

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Le lendemain, le gîte se vide. Je reste, je pars ? Finalement le fantasme fourbu d'une ritournelle en smoking sur clavinova a raison de moi : i'll stay. Does i'll should go? Isn't it ! No i doesn't can't.
Ambiance colo, le nez dans le paleto de Tellier en grande forme : jauge d'une taille parfaite, taillée au cordeau et acquise à la cause pop du dandy barbu. Concert d'anthologie.

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Ensuite ce sera un squattage de loge en bon et due forme à attendre l'homme pour lui tirer le portrait. Emotion certaine avant de quitter ce lieu mythique (de Gun Club à Troy Von Balthazar, des guitares cinglantes ont polis les échos de l'ancienne boîte interlope perdue au milieu de nulle part, c'est-à-dire certains soir le centre du monde) : départ avec le dj set de la Abstract Familie aka Tepr + un demi Fortune. Un deal tout bénéf : c'est Fortune et gros coeur. Emouvant.

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Un conseil pour conclure puisque j'en suis sûr nous nous croiserons lors des prochaines éditions : réservez le retour côté fenêtre, sens de la marche. Plus facile pour fermer les yeux, se concentrer sur ses acouffenes et rêver que la semaine prochaine sera un week-end à Morlaix.

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-ALBUM DU FESTIVAL-

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JULIEN MIGNOT — PHOTOGRAPHE
  • Publie régulièrement dans les journaux tels que Libération, Vox Pop ou Le Monde. Photographie la musique, très souvent en version scène ou portrait, en résident à Pleyel ou en passant à la Cigale. Vous verrez surtout ici tout le reste...
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