ARLETTE SONORES : contraste #1

Une semaine entière de pavane musicale entre la piscine (du Rhône) et les ampoules des usines SLI. Drôle de moments avec des histoires magiques comme celle que nous a murmuré Body and Soul pendant une après-midi entière. C'était 15 années de musique qui défilaient devant nos yeux, nous nous sommes rendus, cernés de musique et de bonne humeur. Juste grandiose. Ensuite Il y a eu Battles et Jon Spencer. Découverte sur scène pour le premier, confirmation du live de la Coopé deux ans plus tôt avec le second. Juste de l'énergie brute et généreuse. J'aime la musique n'importe laquelle quand elle casse les castes et les frontières. Comme le disait François K à mademoiselle France 3 qui l'interviewait après le concert : nous on joue de la musique, les étiquettes stylistiques, ce sont les médias qui nous les collent quand il ne savent pas en parler. A bon entendeur...

A retenir tout de même les sets de Fairmont, Cobblestone Jazz, Chloé, Spitzer, Danger et Agoria vs Garnier.

Mais le plus délicieux dans tout ça, c'était de terminer sur scène avec Chloé le dimanche matin à 6h30, et de se retrouver quelques heures plus tard, projeté d'un coup de TGV à Presles, en banlieue, dans le fief d'Arlette qui organisait sa grande kermesse annuelle devant ses fières militants transits d'admiration dévouée et sans limite. Une première pour moi. Olivier Besancenot passait à ce moment là chez Drucker.

Je ne sais pas pourquoi, j'ai eu "Don't cruel" d'Elvis dans la tête toute la semaine.

Le contraste était saisissant, retrouvez un album de chacun des événements en sur les liens ci-dessous :

PORTRAITS SONORES - SONORES - ARLETTE

Nuits Sonores, l'article d'Odile De Plas dans Le Monde (pdf)

LO, pas à la fête, derrière la LCR de Christophe Forcari sur Libération.fr